À la fin des années 70, Yohann a dix-neuf ans. Réformé après un service militaire expédié dans un hôpital des armées, il claque la porte d’une vie qu’il n’a même pas commencée. Avec pour seul bagage son besoin viscéral de liberté, il prend la route.
Motard, routard, zonard, parfois presque clochard, il chemine au hasard de ses rencontres, oscillant entre rêves d’absolu et désillusions, fous rires et galères, amours de passage et solitudes tenaces. Rebelle sans véritable cause, plus inadapté que contestataire, Yohann observe et traverse une France qui s’éveille d’une décennie d’insouciance.
Des communautés ardéchoises aux ruelles de Marseille, de petits boulots en combines, il apprend à voyager seul, à survivre en marge, et surtout à se confronter à lui-même. Vagabond pantouflard, observateur lucide et parfois autodestructeur, il avance sans destination, porté par une seule quête : tenter de découvrir qui il est.